Maintenant que je vous ai planté le décors et l’ambiance de
cette 17e édition (dans cet article), c’est avec mon retard habituel
que je poursuis ma série d’articles consacrés à la fashion-week de Barcelone
avec la première journée. Petite déconvenue pour le défilé Celia Vela, et revue
du show fall-winter 2016/17 de Miquel Suay.
Lundi
1er février on se rend pour la première fois à la Casa llotja de
mar, et bonne surprise elle est vraiment à 5 minutes à pied de notre hôtel (un
pur bonheur). La première chose que l’on voit c’est les petits chapiteaux
translucides du Fashion-market, puis on tourne la tête et là, … la file
d’attente interminable ! Le temps d’attente, ou l’inconvénient imprévu de
cette 17e édition. Je m’explique pour le premier défilé de Celia
Vela (je vous parlais de sa collection été 2016 ici), nous sommes arrivées nos
invitations en mains juste ce qu’il fallait en avance pour ne pas être trop mal
placées. Malheureusement à quelques pas de l’entrée on nous informe qu’il n’y a
plus de place à l’intérieur mais qu’on peut voir le show sur écran géant, je
vous laisse imaginer notre incompréhension/déception et celle des mètres de
queue derrière nous.
Ça nous a servi de leçon, pour le show suivant nous étions
les premières de la file … bon 1 heure d’attente ça peut paraitre énorme
(et ça l’est en fait) mais à en juger la foule qui s’est très vite accumulée
derrière nous : on a bien fait. Bref, pour cette 17e édition de
l’080, il va nous falloir faire ça pour TOUS les défilés !
En parlant du défilé suivant nous voici au premier rang (ou
frontrow pour me la péter un peu) pour découvrir la nouvelle collection homme du
créateur Miquel Suay. J’ai découvert ce créateur lors de l’édition précédente
de l’080 et j’ai été ravie de pouvoir assister de nouveau à la présentation de
sa nouvelle collection « Eight ».
Eight, est un concept comme je les aimes à la fois
concret et tellement abstrait, où finalement tout est lié. Ca débute
simplement, avec un chiffre, le huit, chiffre préféré du créateur. Pour lui
c’est le symbole du mouvement et bien sur de l’infini, quoi de plus flou que
l’infini ? Histoire de nous déstabiliser un peu, le défilé s’ouvre sur une
performance chorégraphique de la compagnie IronSkulls Co, le torse nu peint de
8 ils enchainent les mouvements et figures en huit et autres rotations infinies.
La dessus le défilé commence, et l’on découvre un savant
mélange de coupes classiques et sportives. Coté couleurs il reste dans une
palette assez obscure de bleus, grenat, gris et noir relevée de temps en temps
par quelques touches de vert et de blanc. Au fil des silhouettes on découvre un
homme moderne, un businessman qui aujourd’hui va chercher au-delà de
l’élégance, et exige aussi le confort
dans ces vêtements. C’est la combinaison de tissus traditionnels, avec des
matières technologique, qui offre le confort de chaque pièces.
L’homme Suay n’abandonne pas pour autant son style résolument smart, grâce aux coupes structurées des vestes de costumes. Il associe ces vestes à des pantalons aux allures de jogging dans une version slim (qui seront à mon humble avis la grosse tendance de l’hiver prochain), resserrés aux bord-cotes sur les chevilles, et arborant de nombreuses découpes sinueuses formant des 8 . On retrouve aussi une tendance au layering, n’hésitant pas à superposer tee-shirts, chemises, gilets ou vestes le tout dans différentes longueurs, mais également leggings et shorts.
Le chiffre huit quand à lui, se retrouve sous forme d’imprimés sur les tee-shirts et chemises, de motif matelassé, sous forme d’ajourés sur les coudes ou encore en pièces rapportées formant des genouillères. Il se laisse également deviner sur les pantalons soit à l’aide d’un travail de découpes sur les cotés formant ainsi le huit sur l’avant et le dos, soit grâce à un contraste de couleurs laissant alors apparaitre un huit oblique sur les jambes. Le créateur vient nuancer la rondeur du chiffre huit en apportant à sa collection des pièces aux structures impeccablement droite, avec un lainage à fins carreaux et un motif à rayures discontinues.
L’homme Suay n’abandonne pas pour autant son style résolument smart, grâce aux coupes structurées des vestes de costumes. Il associe ces vestes à des pantalons aux allures de jogging dans une version slim (qui seront à mon humble avis la grosse tendance de l’hiver prochain), resserrés aux bord-cotes sur les chevilles, et arborant de nombreuses découpes sinueuses formant des 8 . On retrouve aussi une tendance au layering, n’hésitant pas à superposer tee-shirts, chemises, gilets ou vestes le tout dans différentes longueurs, mais également leggings et shorts.
Le chiffre huit quand à lui, se retrouve sous forme d’imprimés sur les tee-shirts et chemises, de motif matelassé, sous forme d’ajourés sur les coudes ou encore en pièces rapportées formant des genouillères. Il se laisse également deviner sur les pantalons soit à l’aide d’un travail de découpes sur les cotés formant ainsi le huit sur l’avant et le dos, soit grâce à un contraste de couleurs laissant alors apparaitre un huit oblique sur les jambes. Le créateur vient nuancer la rondeur du chiffre huit en apportant à sa collection des pièces aux structures impeccablement droite, avec un lainage à fins carreaux et un motif à rayures discontinues.
J'ai beaucoup aimé ce défilé, être au premier rang et pouvoir observer chaque petits détails de chaque silhouettes c'était vraiment appréciable. Beaucoup de choses ne sont malheureusement pas visibles sur les photos officielles, et la qualité des miennes est bien trop pourrie ! Je pense que Miquel Suay a su ancrer sa collection dans les fortes tendance de l'hiver prochain en terme de mode masculine. Et merci pour les "trombones" en forme de 8, on est toujours ravies de recevoir un petit quelque chose en rapport avec les shows !
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